lundi 2 avril 2012

LA LONGEVITE

J’aimerais vous faire part d’une publication très intéressante et très pointue sur l’analyse de la vitalité dans le thème natal. Mon amie Clelia Romano a bien aimablement accepté que je vous transmette un extrait de sa publication en français (c’est un e-book), que vous trouverez sur son site http://www.astrologiahumana.com/


Même si on pense qu’il est présomptueux de vouloir définir la longévité d’un natif, cette étude revêt pourtant une certaine importance. Car à côté de la quantité des années, qui est à l’évidence chose impossible à prévoir avec exactitude, il y a la qualité de l’existence : un natif au thème défavorisé connaît en général l’adversité tout au long de sa vie. Il ne parvient pas à vivre ‘‘normalement’’ du fait de malchances répétées ou d’un état maladif chronique.


La vitalité d’un natif se retire des cinq indicateurs vitaux, à savoir le Soleil et la Lune, l’AS, Fortuna et la SAN (syzygie avant la naissance). Les différents degrés de vitalité, ou differentia selon Ptolémée, vont de 1 à 4, soit des enfants qui sont morts-nés voire même avortés, à ceux qui atteindront l’âge adulte, voire même la vieillesse. Le 2nd differentia montre une longévité vraiment très réduite (quelques heures ou jours, le temps de prendre un peu de nourriture) et les 3ème differentia vivent jusqu’à l’âge de 12 ans. C’est pourquoi en cas de thème litigieux, les astrologues du passé se contentaient de suivre l’évolution du natif jusqu’à ses 12 ans, pour ne s’attacher qu’après seulement, à l’analyse de son thème.


En cas de thème défavorisé, mais pas franchement affligé, ou alors en absence d’hyleg, on analysait l’almudebit du TN , ainsi dénommé par Bonatti. C’est la planète qui fait le plus autorité en les points vitaux et qui permet d’évaluer le potentiel de vie, même s’il est faible. Vous trouverez sur le site http://www.astrologiahumana.com/ à la rubrique Utilitarios, une grille de calcul qui vous simplifiera la tâche.


Ainsi un 1er differentia accumulera toutes les afflictions possibles, dont l’absence d’hyleg, et l’extrême proximité des points essentiels aux maléfiques rend compte d’un décès vraiment prématuré. Un 2nd differentia présentera le même tableau, mais avec une certaine distance entre points principaux et maléfiques affligeantes ; un 3ème differentia montrera de la faiblesse (des luminaires cadents, les autres planètes faibles), mais il y aura un hyleg. Un 4ème differentia aura Me de l’AS et luminaires en angles ou en succédentes, et un hyleg. Nous voici donc à pied d’œuvre pour la découverte de l’aphète ou prorogateur de vie, alias hyleg.


Il y a deux façons (au moins !) de le calculer. Mais, pour rester concise, je vais seulement travailler selon Ptolémée. Evidemment, Clelia passe toutes les méthodes en revue.

Ptolémée se base d’abord sur 5 lieux adéquats ou hylégiaques (MC, AS, DS, la XI et la IX) où doit se trouver un hyleg potentiel ; lequel sera retiré du Soleil ou à défaut, de la Lune (en thème diurne ; c’est l’inverse en nocturne) ; sinon, on le retire des dispositeurs du lieu de l’AS, de la Part de Fortune et de la SAN (s thème diurne). La planète candidate devra avoir autorité en 3 dignités au moins. Les dignités retenues sont signe-exaltation-triplicité et terme, pas le décan, mais l’aspect compte pour une dignité. L’hyleg doit recevoir l’aspect de l’un de ses dispositeurs. Ce qui fait donc en tout 3 conditions pour qu’une planète soit éligible au titre d’hyleg. De plus, il faut aussi distinguer entre thème et donc formule, diurne et nocturne.


hyleg de jour : Sol > Lune > Planète ayant 3 dign. au moins au lieu de
Sol-SAN-AS
hyleg de nuit : Lune > Sol > Planète ayant 3 dign. au moins au lieu de
Lune-SAN-PF


Si on ne trouve pas d’hyleg, en cas de lunaison conjonctionnelle, prendre l’AS. Et si elle était préventionnelle, prendre Fortuna.
La planète qui aspecte l’hyleg, c’est l’alcocodem ou donneur d’années.


La suite avec des exemples...



















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