mardi 17 avril 2012





Puisque tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, si on regardait ce qui part d’en bas pour aller en haut ? Je veux parler d’un lancement de satellite avorté, lequel répondait au nom de Phobos. Perturbant car l’objet n’est pas vivant ? Peut-être, mais l’avantage, c’est qu’on connaît exactement l’heure du lancement : 9/11/2011 ; 02h16, Baïkonour.



Thème nocturne.

Indicateurs de vitalité : Lune mais en 8 et assiégée par Saturne et Mars ; Soleil cadent ; l’AS reçoit le contre-antisce de Saturne au degré près ; Fortuna cadente ; la SAN était à 3 Sco (le 6/10, NL, donc conjonctionnelle) : la SAN et son Me sont donc cadents. Peu prometteurs.
L1-Mercure est angulaire ; les Maîtres des luminaires sont le même Mars, cadent ; le Maître de Fortuna est Saturne, cadent en maison (mais succédent en signe) ; le Maître de SAN est cadent. Faibles.


Un hyleg ? : priorité à la Lune mais elle n’est pas en lieu hylégiaque ; le Soleil ne sera pas retenu (sous l’horizon) ; ensuite, quelle planète fait le plus autorité (3 dignités au moins, à l’exception du décan, mais on peut compter un aspect comme une dignité), au lieu de la Lune, de la conjonction SAN et de Fortuna ? Lune = Mars (signe-terme-aspect) ; SAN= Mars (signe-tripli-terme) ; Fortuna =Saturne (signe-tripli-aspect). Mars n’est pas en lieu hylégiaque, Saturne non plus. Donc reste l’AS lui-même, vu que la lunaison était conjonctionnelle.
De toutes les planètes qui aspectent l’AS, Mercure possède un maximum de dignités (signe, exaltation, terme, aspect). Mais Mercure, bien que Maître d’une dignité primordiale en terme de survie (les termes), est infortuné, il faut le rejeter. Reste Vénus, Maîtresse de triplicité. Mais Vénus est trop proche d’Antarès, étoile de mort, on ne peut l’accepter.


Donc pas d’alcochoden, pas d’hyleg. Il s’agira d’un cas des 2 premiers differentia.

Conclusion : jamais le satellite n’a pu atteindre l’orbite recherchée, il est resté bloqué-phénomène typiquement saturnien- en orbite terrestre. Il s’est finalement abîmé dans les eaux du Pacifique, au large du Chili, le 16 janvier 2012. Etrange, cette maison 7 en signe d’eau…
http://www.youtube.com/v/I4P0L6NUV98&rel=1
(film du lancement)

lundi 9 avril 2012

Autre exemple



Par opposition, voici un 1er differentia, que nous présente Clelia :
‘‘Mars, maître des luminaires et de la SAN, est cadent , et en exacte conjonction avec Saturne. De plus, la Lune est en détriment dans la 12e Maison, combuste, en sa chute et en conjonction avec le Noeud Sud. Le cas ci-dessous fait partie des naissances monstrueuses, et l’enfant est né sans cerveau.


Voici pour un premier aperçu. Bien sûr, Clelia pousse l’analyse beaucoup plus loin et plus en détail, et la méthode est bien explicitée dans tous les cas de figures. Un article bien intéressant que je vais tâcher de mettre en pratique …

dimanche 8 avril 2012

Exemples de questions de longévité

Thème de J.Calment (21/02/1875, Arles, 07h locales) :


vitalité globale : les 2 luminaires et Fortuna sont angulaires, ce qui est excellent.
SAN à 17.11 Ver, conjonctionnelle.
Les éléments négatifs : un carré de Mars à l’AS et au Soleil ; la SAN et son Me sont cadents
Le TN est diurne, le Soleil est à l’AS, lieu hylégiaque (les 5° qui précèdent sont attribués à l’AS et non à la 12).
Il reçoit le sextile de Vénus qui gouverne son degré par exaltation, triplicité et terme. Mais aussi le trigone de Jupiter qui régit le signe ; et le carré de Mars qui régit la triplicité.


Inutile d’aller plus loin, le Soleil ayant la préséance en thème diurne. Soleil est donc hyleg, Il est très proche de Fomalhaut (2.07 Poi en 1875). Vénus est alcochoden.


J.Calment s’est éteinte le 4 août 1997, donc à l’âge de 122 ans !

lundi 2 avril 2012

LA LONGEVITE

J’aimerais vous faire part d’une publication très intéressante et très pointue sur l’analyse de la vitalité dans le thème natal. Mon amie Clelia Romano a bien aimablement accepté que je vous transmette un extrait de sa publication en français (c’est un e-book), que vous trouverez sur son site http://www.astrologiahumana.com/


Même si on pense qu’il est présomptueux de vouloir définir la longévité d’un natif, cette étude revêt pourtant une certaine importance. Car à côté de la quantité des années, qui est à l’évidence chose impossible à prévoir avec exactitude, il y a la qualité de l’existence : un natif au thème défavorisé connaît en général l’adversité tout au long de sa vie. Il ne parvient pas à vivre ‘‘normalement’’ du fait de malchances répétées ou d’un état maladif chronique.


La vitalité d’un natif se retire des cinq indicateurs vitaux, à savoir le Soleil et la Lune, l’AS, Fortuna et la SAN (syzygie avant la naissance). Les différents degrés de vitalité, ou differentia selon Ptolémée, vont de 1 à 4, soit des enfants qui sont morts-nés voire même avortés, à ceux qui atteindront l’âge adulte, voire même la vieillesse. Le 2nd differentia montre une longévité vraiment très réduite (quelques heures ou jours, le temps de prendre un peu de nourriture) et les 3ème differentia vivent jusqu’à l’âge de 12 ans. C’est pourquoi en cas de thème litigieux, les astrologues du passé se contentaient de suivre l’évolution du natif jusqu’à ses 12 ans, pour ne s’attacher qu’après seulement, à l’analyse de son thème.


En cas de thème défavorisé, mais pas franchement affligé, ou alors en absence d’hyleg, on analysait l’almudebit du TN , ainsi dénommé par Bonatti. C’est la planète qui fait le plus autorité en les points vitaux et qui permet d’évaluer le potentiel de vie, même s’il est faible. Vous trouverez sur le site http://www.astrologiahumana.com/ à la rubrique Utilitarios, une grille de calcul qui vous simplifiera la tâche.


Ainsi un 1er differentia accumulera toutes les afflictions possibles, dont l’absence d’hyleg, et l’extrême proximité des points essentiels aux maléfiques rend compte d’un décès vraiment prématuré. Un 2nd differentia présentera le même tableau, mais avec une certaine distance entre points principaux et maléfiques affligeantes ; un 3ème differentia montrera de la faiblesse (des luminaires cadents, les autres planètes faibles), mais il y aura un hyleg. Un 4ème differentia aura Me de l’AS et luminaires en angles ou en succédentes, et un hyleg. Nous voici donc à pied d’œuvre pour la découverte de l’aphète ou prorogateur de vie, alias hyleg.


Il y a deux façons (au moins !) de le calculer. Mais, pour rester concise, je vais seulement travailler selon Ptolémée. Evidemment, Clelia passe toutes les méthodes en revue.

Ptolémée se base d’abord sur 5 lieux adéquats ou hylégiaques (MC, AS, DS, la XI et la IX) où doit se trouver un hyleg potentiel ; lequel sera retiré du Soleil ou à défaut, de la Lune (en thème diurne ; c’est l’inverse en nocturne) ; sinon, on le retire des dispositeurs du lieu de l’AS, de la Part de Fortune et de la SAN (s thème diurne). La planète candidate devra avoir autorité en 3 dignités au moins. Les dignités retenues sont signe-exaltation-triplicité et terme, pas le décan, mais l’aspect compte pour une dignité. L’hyleg doit recevoir l’aspect de l’un de ses dispositeurs. Ce qui fait donc en tout 3 conditions pour qu’une planète soit éligible au titre d’hyleg. De plus, il faut aussi distinguer entre thème et donc formule, diurne et nocturne.


hyleg de jour : Sol > Lune > Planète ayant 3 dign. au moins au lieu de
Sol-SAN-AS
hyleg de nuit : Lune > Sol > Planète ayant 3 dign. au moins au lieu de
Lune-SAN-PF


Si on ne trouve pas d’hyleg, en cas de lunaison conjonctionnelle, prendre l’AS. Et si elle était préventionnelle, prendre Fortuna.
La planète qui aspecte l’hyleg, c’est l’alcocodem ou donneur d’années.


La suite avec des exemples...