dimanche 19 janvier 2014

LIBER ASTRONOMIAE Livres II et III



Je reviens comme chaque hiver, avec mon travail terminé. Cette fois, j’ai continué l’œuvre (gigantesque !) de Bonatus, en me consacrant à l’Astrologie des Questions et aux Elections. J’ai regroupé les deux disciplines en un seul ouvrage car elles sont si étroitement liées que leur présentation conjointe est tout-à-fait logique. Et puis, ce faisant, cela limite les frais de port et les taxes qui s’y surajoutent, ce qui n’est jamais négligeable, surtout en cette époque. L’ouvrage compte compte donc 440 pages d’un savoir millénaire, puisque l’auteur l’a rédigé au XIIIe siècle, en s’appuyant sur les travaux « d’illustres prédécesseurs ».

C’est ici qu’on verra décortiquée la technique de la perfection et des réceptions : ce qui fait que la chose se produit, en partie ou en totalité, ou pas du tout, et ce qui la détruit après réalisation. C’est un éclairage tout-à-fait particulier auquel nous ne sommes guère accoutumés, limités que nous sommes ordinairement, par notre volonté de savoir si la chose se fera ou non, sans plus.
Bien sûr, partant de là, il sera logique de passer aux Elections, Universelles et Particulières, celles qui se font sur base de la Nativité, ou faute de mieux, sur base d’une Question Horaire. C’est une matière rarement abordée : Lilly n’a jamais voulu rédiger le moindre Traité d’Horaire, décrétant que l’Horaire bien comprise suffisait à en inférer la Doctrine des Elections.
Pour qui aime aller au fond des choses, c’est un must, et j’ai tenté de garder un texte aéré et d’abord facile, tout en respectant l’œuvre originale…ce qui ne fut pas toujours aisé. Ici j’ai dû remanier l’enchaînement des chapitres, car manifestement, le copiste avait dû faire tomber sa pile de feuillets à la Maison IX, et avait tout retranscrit dans la foulée…donc sans ordre logique aucun.
Bref, pour février 2014, l’ouvrage de 440 pages, format habituel que je trouve bien pratique et qui tient bien en mains, sera disponible comme à l’accoutumée chez lulu.com, au prix de 33,24€


lundi 11 mars 2013

LIBER ASTRONOMIAE de Bonatus

Après encore de nombreux efforts, je suis parvenue à publier la première partie de l'oeuvre monumentale de Guido Bonatus, le célèbre Liber Astronomiae. Ce fut un ouvrage de référence au XIIIe siècle, il l'est toujours du reste, et grâce à lui, nous pouvons survoler toute la culture astrologique de l'époque, tant occidentale qu'arabe.

A l'origine une "brique" manuscrite de 800 pages, ce qui en fera davantage, après une aération nécessaire du texte, ce fut l'ouvrage de référence de William Lilly. Si on ne comprend pas pourquoi il analyse de telle ou telle façon, c'est ici qu'il faut chercher le pourquoi du comment.
L'oeuvre va reprendre toutes les bases incontournables de la Science des Etoiles (planètes, signes, les 146 considérations, les règles de la perfection...) ce qui sera abordé en ce Livre I. Par la suite, on verra la théorie des Questions horaires (Livre II), des Elections, des Révolutions, des Nativités etc etc. Je les présenterai en temps voulu, au gré des parutions.

J'essaie toujours de soigner la documentation. Ici, il y a un addendum que j'ai jugé important, sur la théorie des épicycles. Désormais, la formule "croissant en vitesse et en nombre" ne devrait plus paraître mystérieuse...

Il y en a pour 316 pages de lecture saine et passionnante selon la formule consacrée : j'espère que cet ouvrage aidera les amoureux de l'Art classique et traditionnel. Prix : 28.41 €

En vente chez lulu.com, toujours sous le même format : un livre souple, qui tient bien en mains, avec des marges suffisamment larges, sans l'être trop, pour permettre la prise de notes.

mardi 17 avril 2012





Puisque tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, si on regardait ce qui part d’en bas pour aller en haut ? Je veux parler d’un lancement de satellite avorté, lequel répondait au nom de Phobos. Perturbant car l’objet n’est pas vivant ? Peut-être, mais l’avantage, c’est qu’on connaît exactement l’heure du lancement : 9/11/2011 ; 02h16, Baïkonour.



Thème nocturne.

Indicateurs de vitalité : Lune mais en 8 et assiégée par Saturne et Mars ; Soleil cadent ; l’AS reçoit le contre-antisce de Saturne au degré près ; Fortuna cadente ; la SAN était à 3 Sco (le 6/10, NL, donc conjonctionnelle) : la SAN et son Me sont donc cadents. Peu prometteurs.
L1-Mercure est angulaire ; les Maîtres des luminaires sont le même Mars, cadent ; le Maître de Fortuna est Saturne, cadent en maison (mais succédent en signe) ; le Maître de SAN est cadent. Faibles.


Un hyleg ? : priorité à la Lune mais elle n’est pas en lieu hylégiaque ; le Soleil ne sera pas retenu (sous l’horizon) ; ensuite, quelle planète fait le plus autorité (3 dignités au moins, à l’exception du décan, mais on peut compter un aspect comme une dignité), au lieu de la Lune, de la conjonction SAN et de Fortuna ? Lune = Mars (signe-terme-aspect) ; SAN= Mars (signe-tripli-terme) ; Fortuna =Saturne (signe-tripli-aspect). Mars n’est pas en lieu hylégiaque, Saturne non plus. Donc reste l’AS lui-même, vu que la lunaison était conjonctionnelle.
De toutes les planètes qui aspectent l’AS, Mercure possède un maximum de dignités (signe, exaltation, terme, aspect). Mais Mercure, bien que Maître d’une dignité primordiale en terme de survie (les termes), est infortuné, il faut le rejeter. Reste Vénus, Maîtresse de triplicité. Mais Vénus est trop proche d’Antarès, étoile de mort, on ne peut l’accepter.


Donc pas d’alcochoden, pas d’hyleg. Il s’agira d’un cas des 2 premiers differentia.

Conclusion : jamais le satellite n’a pu atteindre l’orbite recherchée, il est resté bloqué-phénomène typiquement saturnien- en orbite terrestre. Il s’est finalement abîmé dans les eaux du Pacifique, au large du Chili, le 16 janvier 2012. Etrange, cette maison 7 en signe d’eau…
http://www.youtube.com/v/I4P0L6NUV98&rel=1
(film du lancement)

lundi 9 avril 2012

Autre exemple



Par opposition, voici un 1er differentia, que nous présente Clelia :
‘‘Mars, maître des luminaires et de la SAN, est cadent , et en exacte conjonction avec Saturne. De plus, la Lune est en détriment dans la 12e Maison, combuste, en sa chute et en conjonction avec le Noeud Sud. Le cas ci-dessous fait partie des naissances monstrueuses, et l’enfant est né sans cerveau.


Voici pour un premier aperçu. Bien sûr, Clelia pousse l’analyse beaucoup plus loin et plus en détail, et la méthode est bien explicitée dans tous les cas de figures. Un article bien intéressant que je vais tâcher de mettre en pratique …

dimanche 8 avril 2012

Exemples de questions de longévité

Thème de J.Calment (21/02/1875, Arles, 07h locales) :


vitalité globale : les 2 luminaires et Fortuna sont angulaires, ce qui est excellent.
SAN à 17.11 Ver, conjonctionnelle.
Les éléments négatifs : un carré de Mars à l’AS et au Soleil ; la SAN et son Me sont cadents
Le TN est diurne, le Soleil est à l’AS, lieu hylégiaque (les 5° qui précèdent sont attribués à l’AS et non à la 12).
Il reçoit le sextile de Vénus qui gouverne son degré par exaltation, triplicité et terme. Mais aussi le trigone de Jupiter qui régit le signe ; et le carré de Mars qui régit la triplicité.


Inutile d’aller plus loin, le Soleil ayant la préséance en thème diurne. Soleil est donc hyleg, Il est très proche de Fomalhaut (2.07 Poi en 1875). Vénus est alcochoden.


J.Calment s’est éteinte le 4 août 1997, donc à l’âge de 122 ans !

lundi 2 avril 2012

LA LONGEVITE

J’aimerais vous faire part d’une publication très intéressante et très pointue sur l’analyse de la vitalité dans le thème natal. Mon amie Clelia Romano a bien aimablement accepté que je vous transmette un extrait de sa publication en français (c’est un e-book), que vous trouverez sur son site http://www.astrologiahumana.com/


Même si on pense qu’il est présomptueux de vouloir définir la longévité d’un natif, cette étude revêt pourtant une certaine importance. Car à côté de la quantité des années, qui est à l’évidence chose impossible à prévoir avec exactitude, il y a la qualité de l’existence : un natif au thème défavorisé connaît en général l’adversité tout au long de sa vie. Il ne parvient pas à vivre ‘‘normalement’’ du fait de malchances répétées ou d’un état maladif chronique.


La vitalité d’un natif se retire des cinq indicateurs vitaux, à savoir le Soleil et la Lune, l’AS, Fortuna et la SAN (syzygie avant la naissance). Les différents degrés de vitalité, ou differentia selon Ptolémée, vont de 1 à 4, soit des enfants qui sont morts-nés voire même avortés, à ceux qui atteindront l’âge adulte, voire même la vieillesse. Le 2nd differentia montre une longévité vraiment très réduite (quelques heures ou jours, le temps de prendre un peu de nourriture) et les 3ème differentia vivent jusqu’à l’âge de 12 ans. C’est pourquoi en cas de thème litigieux, les astrologues du passé se contentaient de suivre l’évolution du natif jusqu’à ses 12 ans, pour ne s’attacher qu’après seulement, à l’analyse de son thème.


En cas de thème défavorisé, mais pas franchement affligé, ou alors en absence d’hyleg, on analysait l’almudebit du TN , ainsi dénommé par Bonatti. C’est la planète qui fait le plus autorité en les points vitaux et qui permet d’évaluer le potentiel de vie, même s’il est faible. Vous trouverez sur le site http://www.astrologiahumana.com/ à la rubrique Utilitarios, une grille de calcul qui vous simplifiera la tâche.


Ainsi un 1er differentia accumulera toutes les afflictions possibles, dont l’absence d’hyleg, et l’extrême proximité des points essentiels aux maléfiques rend compte d’un décès vraiment prématuré. Un 2nd differentia présentera le même tableau, mais avec une certaine distance entre points principaux et maléfiques affligeantes ; un 3ème differentia montrera de la faiblesse (des luminaires cadents, les autres planètes faibles), mais il y aura un hyleg. Un 4ème differentia aura Me de l’AS et luminaires en angles ou en succédentes, et un hyleg. Nous voici donc à pied d’œuvre pour la découverte de l’aphète ou prorogateur de vie, alias hyleg.


Il y a deux façons (au moins !) de le calculer. Mais, pour rester concise, je vais seulement travailler selon Ptolémée. Evidemment, Clelia passe toutes les méthodes en revue.

Ptolémée se base d’abord sur 5 lieux adéquats ou hylégiaques (MC, AS, DS, la XI et la IX) où doit se trouver un hyleg potentiel ; lequel sera retiré du Soleil ou à défaut, de la Lune (en thème diurne ; c’est l’inverse en nocturne) ; sinon, on le retire des dispositeurs du lieu de l’AS, de la Part de Fortune et de la SAN (s thème diurne). La planète candidate devra avoir autorité en 3 dignités au moins. Les dignités retenues sont signe-exaltation-triplicité et terme, pas le décan, mais l’aspect compte pour une dignité. L’hyleg doit recevoir l’aspect de l’un de ses dispositeurs. Ce qui fait donc en tout 3 conditions pour qu’une planète soit éligible au titre d’hyleg. De plus, il faut aussi distinguer entre thème et donc formule, diurne et nocturne.


hyleg de jour : Sol > Lune > Planète ayant 3 dign. au moins au lieu de
Sol-SAN-AS
hyleg de nuit : Lune > Sol > Planète ayant 3 dign. au moins au lieu de
Lune-SAN-PF


Si on ne trouve pas d’hyleg, en cas de lunaison conjonctionnelle, prendre l’AS. Et si elle était préventionnelle, prendre Fortuna.
La planète qui aspecte l’hyleg, c’est l’alcocodem ou donneur d’années.


La suite avec des exemples...



















mardi 13 mars 2012



Pour les amoureux de l’astro horaire, ou pour ceux qui s’y intéressent, j’ai pu finaliser le projet qui me tenait depuis si longtemps à cœur : une nouvelle édition , revue et corrigée, de Christian Astrology, soit Astrologie Chrétienne, Livres I et II, de William Lilly. J’y ai mis beaucoup de soin, et partant, beaucoup de temps et d’efforts, mais le résultat est enfin là ! 440 pages d’une présentation aérée et je l’espère, agréable, le tout disponible chez lulu.com, pour davantage de facilité.

Le tome 3, sur les nativités, est pour bientôt